- devant la
situation de marasme économique dans laquelle se trouve notre pays,
- malgré les
hausses des impôts locaux, du gaz, de l’électricité, de l’eau, des taxes sur
les alcools, sur les tabacs, sur l’essence,
- conscient
qu’une taxe sur l’air est, actuellement difficile à mettre en œuvre pour des
raisons techniques et que d’autre part elle pénaliserait gravement les joueurs
sportifs qui sont l’amusement de la plus grande partie de nos concitoyens (bien
que tous ces joueurs contribuent de manière non négligeable, par leurs
exhalaisons, au réchauffement climatique qui est au cœur de nos
préoccupations),
- respectueux
des engagements du Président de la République qui s’est opposé à l’augmentation
des impôts, mais à les gérer avec rigueur,
- suite à de
nombreuses consultations, tant avec les associations, les syndicats, les
professionnels, et d’une manière générale après un large débat au sein de la
société,
- après les
avis incontestés des experts les plus reconnus lesquels ont affirmé que 95,28 %
de notre population mourait dans un lit…
Proposons
d’instaurer une taxe sur tous les lits du territoire de la république puisqu’il
a été montré ci-dessus, de manière irréfutable que ces dits lits étaient
mortifères et que, en conséquence, il était juste de les taxer comme les autres
poisons
A cet effet,
demandons l’instauration d’une « taxe unique des lits privés et
professionnels » appelée TULIPP, de
500,00 €/an par lit. (Cette taxe sera en parfaite harmonie avec la politique
gouvernementale du « travailler plus pour gagner plus » et ne pourra
qu’inciter les citoyens à « ne pas dormir du tout pour travailler
beaucoup » ).
Sont
considérés comme lits, et à ce titre assujettis à la Tulipp : les
clic-clac, duvets, matelas, sommiers, les lits de repos, lits électriques, lits
de camp, dans tous les endroits qu’ils soient publics ou -privés.
Ne sont pas
considérés comme lits : les chaises longues, sofas, transats, duchesses
brisées et canapés de salon (si le salon a une surface supérieure à 43 m2) , les berceaux pour
enfants de moins de 2 ans (ceci dans le cadre de la grande politique familiale
initiée par le gouvernement).
Ne seront pas
redevables de la Tulipp, les lits accessoires des travailleurs que leur emploi
oblige au déplacement dans une résidence secondaires, par exemple les employés
SNCF itinérants et, dans un cadre de justice sociale, les députés, sénateurs,
et hauts fonctionnaires.
Les hôtels 2
étoiles et plus sont provisoirement exonérés jusqu’en 2013. Les hôtels 1 étoile
et non classés seront assujettis. Cela permettra à l’administration de jeter un
œil sur ces lieux louches et hôtels borgnes (les ligues de vertus ne pourront
qu’être satisfaites de cette mesure).
Les cours
d’eau, quelle que soit leur catégorie, s’ils quittent leurs lits après constat
d’huissier, seront taxés, à 48,50 € le décamètre sur simple demande des
autorités de la
Protection Civile qui auront œuvré à les y remettre.
Dans un souci
d’équilibre des comptes et de justice sociale, les lits de tous les services de
santé (par ailleurs très souvent en surnombre dans des ensembles hospitaliers
mal gérés) seront taxés sur la base de 200,00€/an. Les sommes ainsi récoltées
serviront à réduire le déficit de la Sécurité Sociale. La
déclaration des lits sera de la responsabilité des chefs d’établissements.
Enfin afin que
nul n’échappe à cette Tulipp conforme à l’esprit d’équité, de solidarité et de
fraternité, fondements des valeurs de notre République, un corps d’inspecteurs
et de contrôleurs sera installé dans chaque département sous l’autorité du
Préfet. Ce corps sera confié à une Société d’économie mixte avec délégation de
service public. Il bénéficiera de l’aide de tous les autres services de
l’état : police, gendarmerie, douane, répression des fraudes et
consommation, etc… Un Administrateur nommé par le Président de la République
sur une liste composée par les services de la présidence, sera chargé de la
gestion des fonds.
Les agents de
ce corps seront rémunérés au prorata de leur fiche de déclaration par les
Tulipp qu’ils auront prélevées et après négociation salariale. Un compte sera
présenté annuellement au Parlement. Ce sera le bouquet de Tulipp. Ce corps de
contrôleurs et inspecteurs contribuera ainsi, de manière tout à fait
satisfaisante à la diminution du chômage et, par là même à la cohésion
nationale .
Vive la
République, vive la France.
PS : Les socialistes, toujours aussi avares de proposition pour redresser le pays, ne manqueront pas de saisir le Conseil Constitutionnel. Ce serait un comble qu'une telle loi soit déclarée inconstitutionnelle.
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